La saison des REER bat son plein
À pareille date l’an dernier, nous vous présentions un article qui répondait à quelques-unes de ces « croyances » (mythes #1 à #6) qui peuvent ralentir votre élan à épargner. En espérant vous aider à y voir encore plus clair, nous vous proposons maintenant une suite à cet article.
Mythe 7 : Le REER n’est pas très avantageux
Tôt ou tard il faut payer de l’impôt.
Il est vrai que vous serez imposé lorsque vous effectuerez des retraits de votre REER. Or, si ces retraits ont lieu lors de votre retraite, il y a de fortes chances pour que votre taux d’imposition marginal soit moins élevé qu’au cours de votre vie active. Ainsi, d’un point de vue fiscal vous économisez.
De plus, votre épargne aura fructifié à l’abri de l’impôt ce qui pourrait engendrer des gains intéressants.
Mythe 8 : Mieux vaut rembourser ses dettes que de cotiser au REER
Parfois oui, parfois non. Si vos dettes sont assorties d’un taux d’intérêt élevé, comme celui d’une carte de crédit, il est probablement préférable de les rembourser d’abord.
Cependant, plutôt que de s’acharner à s’acquitter plus rapidement de dettes à faibles taux d’intérêt, comme des prêts hypothécaire ou étudiant, il peut être plus avantageux de cotiser au REER. Ne perdez pas de vue qu’en matière d’épargne, le temps est le plus puissant levier. Comme chaque cas est unique, vous devriez consulter un professionnel lorsque vient le temps de prendre ce type de décision.
Mythe 9 : Le CELI est un compte dans lequel on peut piger comme bon nous semble
La flexibilité du CELI en termes de retrait en fait un bon instrument d’épargne pour tous vos projets.
Ceci dit, nous ne le répéterons jamais assez, l’idée est d’y faire fructifier vos économies à l’abri de l’impôt. Les retraits fréquents ralentiront l’atteinte de votre objectif.
Surtout, il y a certaines règles à respecter lorsque vient le temps d’y cotiser. Si vous souhaitez remettre les sommes retirées dans votre compte, il est important de respecter le plafond de cotisation annuel et vos droits de cotisation. Toute cotisation excédentaire entraîne une pénalité qui pourrait s’avérer coûteuse.
Mythe 10 : Il faut avoir un revenu d’emploi pour cotiser au CELI
Il n’est pas nécessaire d’avoir un revenu d’emploi pour ouvrir un CELI. Tout résident canadien âgé de 18 ans et plus peut y cotiser sans problème.
Les droits de cotisation sont déterminés en fonction des plafonds annuels imposés par le gouvernement canadien, qui s’accumulent depuis 2009. L’âge du particulier influence aussi le montant qui peut être déposé dans un CELI. Par exemple, si vous avez atteint 18 ans en 2015 et que vous n’y avez jamais cotisé, vos droits de cotisation correspondent à la somme des plafonds de 2015 à 2020.
Les conseils, un appui précieux
De nombreuses informations circulent au sujet du REER et du CELI. Afin de pouvoir en bénéficier au maximum, il est important de bien se renseigner, préférablement en consultant un conseiller. Ce dernier pourra vous proposer une stratégie d’épargne adaptée à votre situation et répondre à toutes vos questions.