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REER et CELI

Publié le Mis à jour le

Le REER en temps de pandémie

Alors que la saison des REER bat son plein, de nombreux épargnants font face à une nouvelle variable qui risque d’avoir une incidence considérable sur leurs finances, le Québec étant à nouveau confiné en raison de la COVID-19. 

Férique

Malgré la situation hors du commun à laquelle nous faisons face depuis près d’un an maintenant, ne pas négliger de cotiser à son régime enregistré d’épargne-retraite (REER) comporte plusieurs avantages dont bon nombre d’investisseurs peuvent profiter.

Un calcul s'impose

C’est bien connu, en plus du rendement composé, qui est payant à long terme, le fait de cotiser à son REER peut faire diminuer son revenu imposable et, par conséquent, engendrer une économie d’impôt à la fin de l’année. Comme l’avantage varie selon la situation et le revenu de chacun, il est important de peser les pours et les contres selon sa propre condition.

Alors que des personnes dont le revenu a passablement baissé en raison de la pandémie peuvent décider de faire une pause et attendre un retour « à la normale » avant de cotiser à nouveau - et ainsi ne pas perdre leurs droits de cotisation -, il peut être plus avantageux pour d’autres de maintenir leurs contributions.

En effet, réduire son revenu net imposable diminue l’impôt à payer mais affecte également le calcul d’une panoplie de crédits sociofiscaux, dont l’allocation canadienne pour enfant (ACE), et pourrait, par exemple, conduire à une majoration des subventions accordées au versement dans un Régime enregistré d’épargne-études (REEE).

La cotisation au REER, même dans une année de baisse de revenus, pourrait donc être fort profitable, en diminuant certes l’effet des prestations gouvernementales imposables (Prestation canadienne d’urgence, Prestation canadienne de relance économique et Prestation canadienne d’urgence pour les étudiants) sur l’impôt à payer, mais également en bonifiant divers crédits disponibles.

À titre d’exemple, une personne dont le revenu annuel total pour 2020 se situe à 45 000 $ et qui aurait reçu la Prestation canadienne de relance économique, se verrait accorder près de 775 $ de réduction fiscale pour une cotisation de 1 000 $.

Attention aux retraits

En temps de crise, il peut être tentant d’aller piger dans son régime enregistré d’épargne-retraite pour combler la perte encourue. Mais cette action, à moins que le revenu ait diminué drastiquement depuis le début de la pandémie de COVID-19, peut entraîner des impacts fiscaux de plus ou moins grande envergure.

Effectivement, selon votre revenu et votre situation fiscale, vous devrez payer immédiatement une retenue d’impôt sur la somme retirée par l’entremise de votre institution financière - en plus de devoir payer de l’impôt au moment de remettre votre déclaration de revenu pour l’année 2020 - et perdrez définitivement les droits de cotisations que vous aurez utilisés initialement.

Par exemple, quelqu’un qui gagne 45 000 $ par année et qui décide de retirer 10 000 $ de son REER pour renflouer ses coffres verra son revenu passer à 55 000 $, ce qui peut faire en sorte que cette personne se retrouve dans une tranche supérieure de taux d’imposition. Ça commence à coûter pas mal cher comme retrait, n’est-ce pas?

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Vérifier ses options

Bref, le REER n’est pas un coussin de sécurité. À moins que vous ne retiriez de l’argent dans le but de verser la mise de fonds lors de l’achat d’une première maison - en vertu du Régime d’accession à la propriété -, ou encore que vous le fassiez dans l’objectif de payer vos dépenses d’études ou de formation à temps plein ou à temps partiel - en vertu du Régime d’encouragement à l’éducation permanente -, deux programmes qui permettent les retraits du REER sans pénalité, il est préférable d’avoir recours au CELI ou d’autres sources d’épargne, voire de se serrer un peu la ceinture dans la mesure du possible, plutôt que de passer à l’action et de s’en mordre les doigts par la suite.

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